Je suis sûre que si vous lisez cet article, c’est que vous écoutez déjà des podcasts. Ou du moins que vous savez vaguement ce que c’est. Mais pourquoi ne pas reprendre depuis le début ? Je vous donne ma définition du podcast natif.
Un podcast, c’est quoi ?
Si on tape “définition podcast” sur Google, on tombe sur : “Emission diffusée grâce au podcasting” … Mais le podcasting ne serait-ce pas le fait de diffuser des podcasts ?
Si on revient à l’origine du mot, on peut en comprendre le sens. Le mot “podcast” fait son apparition en 2004. Employé pour la première fois par le journaliste Ben Hammensley, il est une contraction de “ipod” et “broadcast”. L’Ipod étant le baladeur audio star d’Apple à l’époque et broadcast signifiant diffusion, on peut en déduire qu’un podcast est une émission diffusée pour les baladeurs. Aujourd’hui les baladeurs n’existent plus vraiment mais le podcast continue de connaître un essort grandissant. Ma définition est un peu un mix de tout ça, adapté à nos modes de vie actuels.
Emission audio téléchargéable et disponible à l’écoute n’importe où n’importe quand.
Et pourquoi dit-on podcast natif alors ?
Maintenant qu’on a compris ce qu’était un podcast, pourquoi ajout-t-on le mot “natif” ? Le premier podcast français voit le jour en 2001 grâce à la technologie des flux RSS. Ces flux permettent de diffuser un contenu régulièrement mis à jour. Il est notamment utilisé pour afficher la météo en temps réel sur vos téléphones. A la suite de ça, les radios commencent à s’emparer du domaine pour enregistrer leurs émissions et les proposer en replay. C’est là que la distinction “podcast natif” intervient, un podcast natif est alors :
Toute émission qui n’est pas un replay d’émission de radio.
Ainsi, les podcasts natifs permettent de se libérer des contraintes des grilles de programmation. Les épisodes ne sont pas diffusés en direct et ils sont disponibles à la demande. Les producteurs.rices ont alors plus de possibilités de formats, de périodicité et les auditeurs.rices sont libres d’écouter ce qu’ils veulent, quand iels le veulent. C’est certainement une des raisons pour lesquelles le podcast s’est immiscé très facilement dans le quotidien des gens.
Et si on parlait de podcast natif indépendant ?
Voilà qu’elle nous rajoute un adjectif ! Et oui, une fois qu’on a bien compris ce qu’était un podcast natif, on peut se pencher sur la notion d’indépendance.
Au début des années 2010, les plateformes de regroupement de podcasts commencent à fleurir. L’accès aux émissions devient alors encore plus facile puisqu’elles sont toutes au même endroit. C’est en 2016 que le format explose aux Etats-Unis aussi bien par le nombre d’auditeurs.rices que de créateurs.rices. Il mettra plusieurs années à se faire une place en France mais sa popularité grossit doucement mais sûrement.
L’augmentation du nombre de créateurs.rices fait forcément évoluer le marché et des studios se montent pour rassembler plusieurs émissions. Le but est ainsi de prendre une place plus importante en mutualisant les forces. A contrario, Un podcast indépendant est :
Tout podcast qui n’appartient pas à un studio.
Comme pour tout domaine, l’indépendance a des avantages et des inconvénients. Elle permet de garder sa liberté de ligne éditoriale et de sujets abordés. Mais il peut être difficile de gérer tous les aspects du podcast (qui feront le sujet d’un prochain article) et de faire connaître son projet.
Ce qui est extrèmement passionnant dans le monde du podcast est l’immensité des options possibles. Aussi bien en tant qu’auditeur.rice qu’en tant que producteur.rice. Ce média a gagné une place de choix dans le coeur des gens. Mais surtout dans leur quotidien et il devient presque indispensable aujourd’hui. Connaissez-vous quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de podcast ? Laissez-nous en commentaire votre propre podcast ou celui que vous préférez écouter pour nous le faire découvrir.